
A la consultation, beaucoup de parents me disent qu’ils redoutent l’entrée à l’école de leur enfant et la fréquentation des lieux publics à cause du regard des autres. Ils me disent avoir peur de confier leur petit à des tiers, convaincus d’être les seuls à le connaître vraiment et à pouvoir l’aider.
Comme je les comprends ! Mais je pense qu’ils doivent surmonter cette crainte s’ils veulent que leur enfant devienne un adulte bien dans sa peau, fier de lui et heureux de vivre malgré son handicap.
Grâce à une éducation ouverte sur le monde, une scolarité et une formation professionnelle adaptées, des adultes porteurs d’une déficience intellectuelle peuvent accéder à un travail à la mesure de leurs capacités. Ils ont alors la satisfaction d’être actifs dans la société et le salaire reçu leur donne une autonomie financière les rendant moins dépendants de leur famille.
Je me souviendrai toujours du bonheur exprimé par une jeune femme qui, en me montrant son premier bulletin de salaire, me disait avec un large sourire : “C’est drôlement bien pour une trisomique !”
Une surveillance clinique attentive et régulière peut éviter ou au moins diminuer certaines complications dues à des pathologies chroniques ou aux déficits sensoriels, mais les manifestations du vieillissement sont tout de même plus précoces chez ces adultes et le départ à la retraite se fait donc relativement tôt.
La perte des amis et des repères acquis au travail, à laquelle s’ajoute parfois malheureusement la perte des parents, peut entraîner de graves dépressions.
Une période de transition est à envisager pour permettre un meilleur départ en retraite, comme par exemple une orientation en CAJ (Centre d’Activités de Jour) ou en CITL (Centre d’Initiation au Travail et aux Loisirs) conservant, pour un temps, activité et sociabilité.
Il est important d’“allier le respect du reste d’autonomie que la personne peut avoir au respect des contraintes de sécurité et de soins nécessaires”, comme le dit Jean Beaufrère, président de l’association “Vie et Avenir”. Il ajoute : “Il s’agit toujours d’essayer de faire faire plutôt que de faire à la place”.
L’association “Vie et Avenir”, qui s’occupe de personnes déficientes mentales vieillissantes, fait un très beau travail et l’Institut Jérôme Lejeune, conscient de l’urgence des problèmes, est prêt à soutenir tous ceux qui œuvrent dans ce sens.
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